Le mot "conte" se dit en hongrois
: mese (mèchè), c'est un héritage de l'époque ougrienne, la base
se trouve également dans les vocabulaires vogoul et ostiak avec la même
signification. Le -e final du mot hongrois pourrait être un suffixe possessif
ou diminutif formé déjà dans la période de différenciation des langues
ougriennes. (env.1000 av.J.C.)
Au début du XIIIe
siècle, le chroniqueur du roi Béla, Anonymus, dans son œuvre Gesta Hungarorum,
traitant l'histoire de la conquête du pays, eut une expression
méprisante : faux contes populaires. Conformément à l'esprit de l'époque,
l'ancien élève de la Sorbonne oppose l'écriture honorable au conte mensonger et
sujet à caution. Il révèle que parmi les Hongrois le fait de conter est très en
vogue et que le conte a un rôle berceur.
Dans nos chartes
des XIVe et XVe siècles, un groupe spécial de noms de lieux et de patronymes
prouve l'existence d'histoires fabuleuses locales : Puits du Diable, Ravin du
Dragon, Mont du Dragon, Lac Magique, Antonio Chasse Diable, Johanne la
Diabolique. Malgré les remarques d'Anonymus, dans nos chroniques des XIIe et
XIVe siècles, on trouve de plus en plus de passages racontant des histoires
fabuleuses. On peut citer l'histoire la plus connue, de 1283, dans la Chronique
de Simon Kézaï qui relate la légende de Hunor et Magor et du cerf merveilleux.
Ces exemples prouvent que nos chroniqueurs ont cité volontiers des détails fabuleux
et mythiques.
Parmi les rois
hongrois, ce sont surtout St Ladislas (1077-1095), et Mathias (1458-1490) qui
sont les héros de nos légendes et histoires fabuleuses les plus connues. Les
contes se rattachant au personnage de Mathias tiennent une place particulière
dans les mémoires populaires, pas seulement dans les chroniques, la poésie
courtoise, et les dictons hongrois, mais aussi dans le genre épique slovène et
ukrainien ; on le retrouve également dans les contes populaires roumains,
croates et slovaques.
Les différents
genres de la littérature religieuse (sermons, homélies, prêches, réflexions,
vie des saints, etc.) ont une valeur importante : des motifs et des
épisodes légendaires et fabuleux s'y mêlent, des paraboles conservent des
histoires anecdotiques. La façon de les présenter évoque celle des contes
romanesques et aventureux où apparaît l'influence réciproque des récits écrits
et oraux. A ce jour, les recherches ne permettent pas d'affirmer
indiscutablement dans quelle mesure les chroniques du XIIe au XVIe siècle ont
été empruntées aux contes populaires oraux ou inversement. Pour éveiller
l'intérêt les auditeurs ou lecteurs sur la pénitence et frapper les esprits, on
peut citer les exemples d'un auteur hongrois, Pelbárt Temesvári (1435-1504) et d'un
français, Etienne de Bourbon qui utilisent le thème de la confession des
animaux.
Il faut noter au
passage que le mot hongrois « mese » (conte) apparaît pour la
première fois dans les manuscrits du XVe siècle avec le sens : énigme,
apologue.
A la fin du XVe
siècle, on emploie le mot au sens plus général d'histoire imaginée. Entre le
XVIe et le XVIIIe siècle les histoires fabuleuses colportées par le peuple font
partie de la littérature profane hongroise qui se développe. C'est seulement à
la fin du XVIIIe siècle qu'on parvient à transcrire in extenso les textes des
contes populaires. La première période de la collecte intentionnelle des contes
populaires est caractérisée, comme partout en Europe, par le fait que les
textes sont plus ou moins stylisés et refondus. Le collecteur était aussi un
styliste littéraire.
En 1782, le journal
'Magyar Hírmondó' (Courrier Hongrois) lance un appel aux lecteurs
pour rassembler des œuvres poétiques populaires, en citant les exemples
anglais, allemands, français. A la suite de cet appel, un mouvement se
manifeste, il se rattache à la lutte pour la reconnaissance de la langue
hongroise comme langue officielle et pour « que la langue soit ce qu'il
convient qu'elle soit : l'interprète fidèle, prompt et agréable de tout ce
que l'esprit pense et ressent. » (Ferenc Kazinczy)
Le premier ouvrage
contenant les contes populaires est publié en allemand en 1822, il est l'œuvre
de György Gaal, bibliothécaire du Prince Esterházy à Vienne. Pour rassembler le
plus de contes, il se rend durant dix ans dans les casernes de hussards à
Vienne, et se fait raconter les contes péniblement car il ne trouve pas de
véritables conteurs. Wilhelm Grimm dans sa critique souligne que Gaal a trop
retouché les résultats de sa quête. Dès que son ouvrage fut traduit en
hongrois, il eut un très grand succès. Il s'est avéré que la critique de
Wilhelm Grimm n'était pas justifiée, étant donné que les frères Grimm ont le
plus souvent écrit leurs récits en haut allemand, et en synthétisant plusieurs
versions.
Dans le premier
tiers du XIXe siècle, le conte populaire a un rôle important dans la
littérature nationale, on peut citer la comédie de Mihály Vörösmarty : Csongor
et Tünde, dans laquelle on trouve les motifs les plus marquants des contes
de fées et des contes humoristiques. Sándor Petöfi s'en est également inspiré
pour écrire János Vitéz (Jean le Preux), conte épique en vers.
Les premières
réflexions relatives aux contes parurent en 1847, son auteur, Imre Henszlmann,
adoptait la conception des frères Grimm en comparant les contes hongrois,
roumains et slaves à ceux de l'Occident.
En 1867, László
Arany écrit l'étude la plus importante sur les contes populaires, et il tente
de les classer en contes magiques, fables, contes humoristiques et anecdotes
locales. Il donne leurs traits caractéristiques en les comparant avec ceux des
autres pays. Il adopte le concept de son père, selon lequel il faut enregistrer
et retoucher les contes à la façon des meilleurs conteurs. Cette idée est
utilisée tout au long du XIXe siècle, ce qui fait que l'authenticité de la
transcription reste limitée.
Ce n'est qu'en 1872
que fut publié le premier tome des contes populaires sans retouches. Au début
du XXe siècle, les textes intéressent nos chercheurs au point de vue
philologique, mais peu d'entre eux se chargent de publier les résultats
exhaustifs de leurs collectes dans les diverses ethnies et dans le patrimoine
des divers conteurs.
De cette époque,
une seule personne mérite d'être citée pour son action bénéfique en faveur de
la collecte des textes : Lajos Kálmány, qui publie en 7 volumes la poésie
populaire du Sud de la Grande Plaine. Il fait de remarquables commentaires sur
la façon traditionnelle de conter dans cette région.
Une nouvelle étape
de recherches se développe après la première guerre mondiale, sous l'influence
des méthodes européennes (théoriques et pratiques), surtout celles de l'école
finlandaise dont le représentant le plus remarquable est Anti Aarne. Dans le
sud de la Transdanubie, un maître d'école, János Berze Nagy consacre sa vie à
la systématisation et à l'élaboration des contes populaires hongrois. Dans le
système du catalogue Aarne-Thompson il reprend la méthode de classement par
types qu'il juge bonne et utilisable. En 1957, il publie son œuvre maîtresse,
qui est encore utilisée comme référence : Les types de contes populaires
hongrois. Il veut ainsi corriger l'œuvre esquissée de János Honti
intitulée : La nomenclature de types de contes hongrois, parue en
1928.Pour chaque type de conte, János Berze Nagy a ajouté des remarques en
imitant les catalogues de types internationaux qui facilitent la comparaison
des contes hongrois avec d’autres pays.
1. Le conte de fées
Le conte de fées
est le genre le plus connu des contes populaires. Selon certains chercheurs, il
représente de 40 à 50% des contes. Le miracle est l'élément le plus important
et le cœur du conte. Autour de lui gravitent les personnages humains, les
animaux, et parfois les objets inanimés qui se mettent à vivre. Les milieux
ruraux croyaient volontiers à ce genre de conte. Ils ont encore la nostalgie de
cette croyance perdue qui les faisait rêver. Le conteur et son public
s'identifiaient aux personnages. Par exemple le conte Rozsa le Preux
(Rózsa Vitéz) se retrouve dans les versions de nombreux pays de l'Europe. Il a
toutes les caractéristiques du genre : le miracle, le secours mystérieux, la
métamorphose prestigieuse, la marque du danger (foulard de couleur), les
géants, les sorcières, la résurrection.
2. L'arbre qui monte jusqu'au ciel
Ce motif est
certainement le plus ancien des différents contes hongrois. Il se trouve dans
des contes de fées, humoristiques et dans des rites du chamanisme. Cet arbre
symbolique est souvent un peuplier, mais il peut être un arbre fruitier
(pommier, poirier, cerisier) d'une hauteur sans fin, généralement dans le
jardin du roi. Dans un conte de fées, le roi promet sa fille et la moitié de
son royaume à la personne qui lui apportera le fruit de jouvence. Dans une
autre version, la princesse est enlevée par un dragon vivant au sommet de l'arbre.
Plusieurs prétendants ont essayé de grimper jusqu'au sommet, mais sans succès.
Enfin un jeune porcher de sept ans suit les conseils d'un porcelet ou d'un
chien magique en revêtant une veste et des sandales en métal de trois ou sept
épaisseurs. Avec sa hachette il coupe des marches dans le tronc de l'arbre pour
monter au sommet. Quand ses vêtements seront en lambeaux, il arrivera à une
branche et en allant jusqu'au bout, il rencontrera le dragon, ou bien il
arrivera au château royal, et se mettra au service de la princesse.
Dans des versions
humoristiques : le sommet de l'arbre est dans le ciel et ses racines sont
en enfer. Le conteur a trouvé son conte soit dans un des 77 plis d'une jupe,
qui se trouve sur la 77e branche du peuplier, soit dans un petit livre de 77
pages qu'il a dans sa poche. L'auditeur, s'il n'a pas été attentif, doit subir
les ruades de poulains qui paissent au pied de l'arbre, mais s'il a été
attentif, il reçoit les picotages des corbeaux qui nichent dans l'arbre.
On connaît les
variantes roumaines, serbo-croates, et saxonnes de Transylvanie de l'arbre qui
monte au ciel, mais beaucoup d'ethnographes hongrois dont Sándor Solymossy et
Vilmos Dioszegi, trouvent qu'il s'agit d'un motif caractéristique venu de
l'orient. Ils identifient l'arbre des contes avec celui de la cérémonie
chamanique. János Berze Nagy, dans son catalogue, présente plusieurs contes
autrichiens, turcs, kalmouks, roumains, dont les héros grimpent, eux aussi, au
tronc avec l'aide des entailles. Chez les meilleurs conteurs hongrois dont
Lajos Ámi et ceux de la Basse-Autriche, « l'arbre se tord sept ou treize
fois sous le ciel qui est en or et n'arrive pas à le percer » (Lajos Ámi).
Il y a une variante
du conte dans laquelle le héros durant son chemin sur le tronc de l'arbre, se
renseigne auprès de trois vieilles dames qui sont les mères du soleil, de la
lune et des étoiles. Juste avant d'arriver au sommet, il trouve sur une large
branche, ou une feuille, un vaste champ avec un château resplendissant suspendu
par un cheveu, ou tournant sur trois pattes d'oiseau. Le château est un palais
en or, ou en argent, ou en cuivre. Le héros trouve le fruit de jouvence dans la
troisième chambre qu'il visite. Souvent il oublie sa promesse de lancer le
fruit au roi, parce qu'il délivre d'abord la princesse.
Les chercheurs
établissent un rapport entre les rites des chamans et l'arbre qui s'élève
jusqu'au ciel. Cet arbre est l'arbre sacré du chamanisme et le lieu où le
postulant subit l'épreuve : il doit grimper jusqu'au bout de l'arbre qui
s'élève jusqu'au ciel, et s'il en revient sain et sauf, il peut exercer la
science qu'il a antérieurement acquise. Cet arbre à entailles est représenté
dans les arts décoratifs hongrois avec un petit oiseau au sommet, c'est le
symbole et l'instrument du pouvoir surnaturel du chaman.
3. Le conte humoristique
Il est désigné
souvent par le mot 'trufa', d'origine italienne, dans le sens de
« filouterie » et « escroquerie ». A
l'origine, c'était un genre épique oral, plein de farces, où tout était
prétexte à plaisanteries et jeux de mots. Au XVIe siècle, István Benczédi
Székely mentionne trufa au sujet d'une histoire dont le héros est le roi
Mathias.
Le monde du conte
humoristique ressemble à celui du monde miraculeux, mais il est plus réaliste
et plus rustre, grossier. Son ironie est souvent impitoyable, surtout quand il
s'agit de la gaucherie des faibles. Les méchants sont punis d'importance. Les
éléments grotesques sont nombreux. Le monde est à l'envers pour faire rire et
pour stupéfier.
4. Les anecdotes locales
Les anecdotes
locales sont à mi-chemin entre les contes et les légendes, parce qu'elles
contiennent aussi des sujets surnaturels. Certaines anecdotes racontent une
histoire qui s'est produite en réalité, d'autres ont des sujets universels. La
majorité des sujets appartient étroitement à un village, à une ville, ou à une
région. Les anecdotes ne comprennent qu'un seul sujet et sont généralement très
courtes. Elles sont souvent racontées durant les repos des travaux collectifs,
et le conteur est le boute-en-train de l'assemblée. La plupart de ces anecdotes
ont lieu dans le village de Rátót, d'où elles tiennent leur nom de 'rátótiádák'.
5. Les fables
Les fables ne se
trouvent pas en grand nombre parmi les contes hongrois. Elles peuvent être
divisées en deux groupes : celles d'origine hindoue qui sont parvenues en
Hongrie par l'entremise des écrits grecs et latins ou par la tradition orale de
l'Europe Centrale. Elles avaient un rôle didactique, les prêtres les citaient
au cours de leurs sermons.
Celles qui sont
originaires d’Europe, s'inspirent du mythe des animaux. Les contes d'Esope et
leurs variantes empruntées à la tradition orale, se trouvent dans les fables.
6. Les légendes
Les folkloristes
hongrois, à ce jour, n'ont pas publié tous les contes légendaires
(legendamese). Leur proportion est d'environ 12% de l'ensemble des contes. Une
partie, originaire du Moyen Age, est populaire et moralisatrice. L'autre,
contient des récits apocryphes dans lesquels la déité du Christ est plus mise
en doute que le personnage du roi Mathias et les héros des contes de fées. Les
morales des légendes sont loin des idées chrétiennes qui sont le mépris des
biens terrestres, l'abnégation et la patience fidèle. Les morales reflètent la
lucidité et le bon sens paysans.
7. Les origines
Le problème des
antécédents des contes hongrois est complexe, car les recherches doivent être
orientées dans plusieurs directions. Des ethnographes et des historiens de la
littérature se sont posé la question : est-ce que les contes hongrois ont des
caractéristiques spécifiques qui remontent au temps des relations des sept
tribus avec les peuples d'orient et leurs cultures ? L'époque du
romantisme a considéré naturellement la plupart de nos contes comme une
richesse faisant partie du patrimoine national. Les recherches n'ont pas donné
de réponses incontestables, toutefois elles soulignent que quelques images
mystiques du chamanisme des Hongrois d'avant la conquête du Bassin des
Carpates, se sont introduites parmi les motifs de nos contes populaires, et que
leurs analogues ne se trouvent pas dans les contes de l'Occident. C'est ainsi
que les motifs les plus anciens ont leur origine dans le chamanisme, ce sont
entre autres :
- le château qui
tourne sur les pattes d'un canard, ou plus rarement d'un autre oiseau ;
motif que l'on trouve également dans des contes russes et celtes.
- l'arbre qui monte
jusqu'au ciel avec un petit oiseau à sa cime.
- la lutte des
chamans : l'un étant celui qui descend du ciel sous la forme d'un taureau ou
d'un étalon, toujours accompagné par un orage, et l'autre, le chaman protecteur
du village, qui doit renouveler la preuve de ses capacités.
- les épreuves du
candidat chaman qui a de naissance une particularité physique, par exemple :
six doigts à une main, ou au moins une dent lors de la naissance.
- le miroir magique
qui permet une vision du monde lointain. Le chaman en avait un aussi.
- la suite des
épreuves du héros qui soupire d'aise en disant : « j'ai eu un long
rêve » phrase qui est celle des chamans qui s'éveillent après trois jours
d'extase.
Les contes hongrois
commencent en général par une formule typique : « Hol volt, hol nem
volt... ». Sa traduction littérale est : « Où était-ce, où n'était-ce
pas » dans laquelle il est question d'un lieu existant ou imaginaire. Cette
introduction permet toutes les suppositions de lieu lointain. Cette phrase se
retrouve dans les contes turcs, arméniens, et géorgiens. L'imprécision
équivalente en français est : « Il était une fois... »
On peut citer deux tournures de phrases
typiques qui reflètent le matriarcat du temps du nomadisme magyar. Premièrement
: « Hol jársz, ahol még a madár se jár ? », soit « Que
viens-tu chercher dans ce coin perdu ? ».
Deuxièmement :
« Szerencséd, hogy öreganyádnak szólítottál ! »,
soit « Tu as de la chance de m'avoir appelée ta bonne
vieille ! ». Ces phrases sont celles des vieilles magiciennes qui
aident les héros.
Les contes de fées
hongrois ont une interjection typique : Haj ou Hej ! qui étymologiquement
se retrouve dans les langues de nos plus proches parents de langues, les
Vogouls et les Ostiaks sous formes : Kai ! ou kei ! Pour désigner le chant
du chaman. Toutes ces interjections expriment un regret.
Nous pouvons
conclure en disant que les contes hongrois jettent un pont entre ceux de
l'Orient et ceux de l'Occident. Ils ont parfois des caractéristiques
germaniques, tout en conservant des particularités finno-ougriennes qui
s'unissent avec les cultures orientales des Byzantins, des Perses et plus tard
des Slaves anciens. Après la sédentarisation du Xe siècle dans la Bassin des
Carpates, la culture hongroise est devenue ainsi le creuset où se mêlèrent les
cultures occidentales et orientales. Ce brassage heureux des différents genres
a donné à nos contes une richesse inépuisable.
je découvre grâce à une amie votre site.Je m'intéresse à toute forme de culture hongroise
RépondreSupprimerdont les contes et légendes.
Merci pour ce blog
Merci pour votre commentaire, je suis heureuse de l'intérêt que vous portez à notre culture. J'espère que vos prochaines visites sur le blog seront toujours enrichissantes.
SupprimerAndrea
Je trouve votre blog très intéressant!
RépondreSupprimerÉtant moi même hongroise, je ne peux que me réjouir de voir que grâce à vous de nombreuses personnes qui ne connaissent pas nos contes,peuvent dorénavant y avoir accès dans la langue de Molière.
Grâce à vous je découvre ou plutôt (re)découvre) certaines histoires oubliées...
En relisant le conte de notre bon roi Màtyàs, je me suis replongée dans mes souvenirs d'enfance, où, assise près de ma grand mère,j'écoutais les yeux émerveillés ses histoires si bien contés!!!
Bravo pour votre travail et merci pour ce partage!
Je suis ravie que mon blog vous plaise! Pour l'instant je traduis les contes les plus connus et populaires mais plus tard vous allez lire les moins connus.
RépondreSupprimerMerci pour votre visite!
Andrea
je suis de parents hongrois, conteuse et peintre, je raconte des contes de Grimm, et de découvrir des contes de mon pays d'origine, me satisfait.
RépondreSupprimerMa langue maternelle est l' hongrois malheureusement de le lire est une autre affaire.
J'aimerai découvrir des contes et légendes, d'un registre plus tôt adressé à un grand public du style contes médiévaux.
Si vous en connaissez j'aimerai les découvrir en français de préférence
Si non, bravo, de présenter notre petit pays, sur internet !
francika
Bonjour Franciska,
RépondreSupprimerMerci d'avoir visité mon blog et m'avoir adressé vos compliments.
Concernant votre demande, ce que je peux vous proposer, ce sont les légendes de Saint Ladiaslas (XI-XIIe siècle)ou les contes du roi Mathias (XVe siècle).
N'hésitez pas à me contacter pour plus d'information.
Andrea
Bonjour Andrea,
RépondreSupprimerMerci et bravo pour ce site généreux et joliment illustré.
Je suis conteuse, et j'apprécie à sa juste valeur cette démarche de partager les contes de votre pays d'origine. J'ai eu l'occasion une fois d'aller en Transylvanie, côté Roumanie, mais en territoire Magyar, et la richesse de ce répertoire me donne vraiment envie d'aller sur place pour le découvrir plus en profondeur, en lien avec les hommes et les paysages magnifiques de cette région, malheureusement la langue hongroise me semble inaccessible, alors merci encore une fois pour ce gros travail de traduction et de mise en page qui nous permet d'y voyager d'une autre manière !
Belle année à vous!
Bonjour Sophie,
RépondreSupprimerMerci de votre visite sur le blog et de vos compliments.
Je voudrais ajouter d'autres enregistrements à la version sonore. Si vous pouvez m'aider d'une façon ou d'une autre, n'hésitez pas à m'écrire.
Je vous souhaite une excellente année! Et beaucoup de beaux contes!
Superbe ce blog ...si cela vous intéresse je connais également quelques petites histoires du village de mes ancêtres hongrois
RépondreSupprimerMerci je ferai signe au moment venu.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerBonjour, c'ets très interressant.
RépondreSupprimerJ'aimerais savoir s'il existe un équivalent hongrois aux fameux il était une fois en français ou bien once upon a time en anglais. Je n'ai pas encore trouvé sur internet.
Bien à vous
Bonjour,
RépondreSupprimerEn hongrois, "Hol volt, hol nem volt.."