Dessin publié sur Képzömüvészet |
Il était une fois un jeune homme et sa jeune épouse. Ils étaient tous les deux très avares. Le père du mari était très âgé, ses mains tremblaient quand il mangeait sa soupe. Le temps d'arriver avec sa cuillère de l'assiette à sa bouche, il renversait tout le bouillon en arrosant même la nappe. Un jour, quand il voulut, avec sa cuillère, prendre de la soupe dans son assiette, celle-ci s'échappa de ses mains tremblotantes, tomba par terre et se cassa. La jeune femme se mit en colère contre son beau-père. Elle convainquit son mari de le chasser de leur maison. Le jeune mari hésita mais finalement il s'inclina devant son épouse qui n'arrêtait pas de grommeler à ses oreilles.
Un jour, ils se rendirent ensemble à la foire pour acheter deux couvertures neuves. Ils décidèrent de les mettre sur le dos du vieil homme et de le laisser ainsi aller de par le vaste monde. Où que le vieil homme aille, quand la nuit serait tombée, il pourrait mettre une couverture par terre et se couvrirait avec l'autre pour dormir.
En rentrant à la maison, aucun d'entre eux n'arriva à se décider à faire partir le vieillard. Ils avaient un fils âgé de six ans. Son père lui dit:
«Écoute-moi, mon fils! Voici deux couvertures bien pliées. Nous partons travailler aux champs et quand tu penseras que nous y sommes arrivés, mets ces couvertures sur le dos de ton grand-père, prends-le par la main et amène-le dehors, dans la rue. Dis-lui qu'il aille où il veut mais qu'il ne revienne plus jamais ici.»
Ainsi fit le fils. Mais quand ses parents furent partis de la maison, il décida soudain de prendre uniquement l'une des deux couvertures. Il la posa sur les épaules de son grand-père, l'emmena dans la rue et lui dit:
«Grand-père, allez où vous voulez mais ne revenez jamais dans cette maison parce que vous n'avez plus de place ici.»
Le vieil homme partit en pleurant avec la couverture sur le dos.
Le soir, quand les parents rentrèrent à la maison, ils virent la couverture mais pas le vieil homme. Ils appelèrent leur fils.
«Qu'est-il arrivé à ton grand-père?
-J'ai fait exactement ce que vous m'avez demandé!
-Comment cela ?
-J'ai mis une couverture sur son dos et je lui ai dit qu'il aille où il veut mais qu'il ne revienne plus jamais parce que nous n'avons pas besoin de lui.
-Mais la deuxième couverture, qu'est-ce qu'elle fait ici? Pourquoi ne lui as-tu pas donné avec l'autre?»
Le fils répondit:
«Vous voulez savoir pourquoi je ne l’ai pas fait? Parce que j’ai pensé à vous. Quand vous aurez vieilli comme lui et que je devrai vous mettre à la porte, eh bien je n'aurai pas besoin d' acheter de couverture. Vous prendrez la couverture qui est restée ici.»
L’homme échangea un regard avec sa femme, ils eurent honte et se mirent à pleurer.
L’homme alla vite chercher son cheval à l’écurie, et monta dessus. Au bout du neuvième village, il rattrapa son père et lui demanda pardon. Il mit le vieux sur le cheval, et tenant le licou passé à l'encolure du cheval, il le ramena à la maison.
Dès qu’ils arrivèrent chez eux, ils firent asseoir le vieux à table et apprirent à leur fils à respecter le grand-père. Ils ne regrettaient plus que, par sa faute, une assiette se casse ou que la soupe déborde. Ils regardaient toujours le vieux d'un bon œil.
Ils menèrent une vie honnête et ils vivent même encore aujourd'hui s'ils ne sont pas morts entre-temps.
Un jour, ils se rendirent ensemble à la foire pour acheter deux couvertures neuves. Ils décidèrent de les mettre sur le dos du vieil homme et de le laisser ainsi aller de par le vaste monde. Où que le vieil homme aille, quand la nuit serait tombée, il pourrait mettre une couverture par terre et se couvrirait avec l'autre pour dormir.
En rentrant à la maison, aucun d'entre eux n'arriva à se décider à faire partir le vieillard. Ils avaient un fils âgé de six ans. Son père lui dit:
«Écoute-moi, mon fils! Voici deux couvertures bien pliées. Nous partons travailler aux champs et quand tu penseras que nous y sommes arrivés, mets ces couvertures sur le dos de ton grand-père, prends-le par la main et amène-le dehors, dans la rue. Dis-lui qu'il aille où il veut mais qu'il ne revienne plus jamais ici.»
Ainsi fit le fils. Mais quand ses parents furent partis de la maison, il décida soudain de prendre uniquement l'une des deux couvertures. Il la posa sur les épaules de son grand-père, l'emmena dans la rue et lui dit:
«Grand-père, allez où vous voulez mais ne revenez jamais dans cette maison parce que vous n'avez plus de place ici.»
Le vieil homme partit en pleurant avec la couverture sur le dos.
Le soir, quand les parents rentrèrent à la maison, ils virent la couverture mais pas le vieil homme. Ils appelèrent leur fils.
«Qu'est-il arrivé à ton grand-père?
-J'ai fait exactement ce que vous m'avez demandé!
-Comment cela ?
-J'ai mis une couverture sur son dos et je lui ai dit qu'il aille où il veut mais qu'il ne revienne plus jamais parce que nous n'avons pas besoin de lui.
-Mais la deuxième couverture, qu'est-ce qu'elle fait ici? Pourquoi ne lui as-tu pas donné avec l'autre?»
Le fils répondit:
«Vous voulez savoir pourquoi je ne l’ai pas fait? Parce que j’ai pensé à vous. Quand vous aurez vieilli comme lui et que je devrai vous mettre à la porte, eh bien je n'aurai pas besoin d' acheter de couverture. Vous prendrez la couverture qui est restée ici.»
L’homme échangea un regard avec sa femme, ils eurent honte et se mirent à pleurer.
L’homme alla vite chercher son cheval à l’écurie, et monta dessus. Au bout du neuvième village, il rattrapa son père et lui demanda pardon. Il mit le vieux sur le cheval, et tenant le licou passé à l'encolure du cheval, il le ramena à la maison.
Dès qu’ils arrivèrent chez eux, ils firent asseoir le vieux à table et apprirent à leur fils à respecter le grand-père. Ils ne regrettaient plus que, par sa faute, une assiette se casse ou que la soupe déborde. Ils regardaient toujours le vieux d'un bon œil.
Ils menèrent une vie honnête et ils vivent même encore aujourd'hui s'ils ne sont pas morts entre-temps.
ceci devrait être envoyé à M. MACRON!
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